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L'âme de nos marins

Rene Abjean - Freddy Breizirland

Le thème de cette chanson nous rappelle "Les Goélands", célèbre chanson écrite par Lucien Boyer et interprétée par Damia en 1930.

Lecture mp3 :



par Eric Lockwood


Quand vous traînez vos bottes sur les pavés des quais,
 Vous rêvez près du phare, au bout de la jetée,
Vous écoutez le vent siffler dans les filins,
Mais vous ne pensez pas à l'âme des marins.

L'âme de nos marins, plane sur l'océan,
 Je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland,
Ell' s'enferme le soir, sur les îles endormies,
Protégeant les secrets qui entourent leur vie.

Et de Roscoff jusqu'au Conquet
J'entends les âmes des naufragés
Qui viennent voler dans le vent
Et de Roscoff jusqu'au Conquet
On gratte notre terre pour subsister
Mais la tempête ne laisse rien pousser

Et vous, gens de la mer, qui venez tous les soirs,
Sur les ancres rouillées, un instant vous asseoir,
 Vous traînez dans la nuit, parfois, jusqu'au petit matin,
Mais vous ne dîtes rien sur l'âme des marins.

Et moi pauvre paumé, j'interroge le ciel,
J'interroge le vent, j'interroge la mer
Et je prie tous les soirs pour l'âme de  nos marins
J'interroge le ciel, et le vent,

Et de Roscoff jusqu'au Conquet
J'entends les âmes des naufragés
Qui viennent voler dans le vent
Et de Roscoff jusqu'au Conquet
On gratte notre terre pour subsister
Mais la tempête ne laisse rien pousser

Et moi pauvre paumé, j'interroge le ciel,
Et je prie tous les soirs pour l'âme de  nos marins

Autre version:

Refrain

L'âme de nos marins plane sur l'océan
Je l'ai vue ce matin sous l'aile d'un goéland
Ell' s'enferme le soir sur les îles endormies
Protégeant les secrets qui entourent leur vie.

On fredonne la mer, les ports et les bateaux
Les peintr's en ont tiré tous leurs meilleurs tableaux
On parl' des goémons exhalant leur parfum
Mais on ne chante pas l'âme de nos marins.

Quand vous trainez vos bott's sur les pavés des quais
Vous rêvez près du phare au bout de la jetée
Vous écoutez le vent siffler dans les filins,
Mais vous ne pensez pas à l'âme des marins.

Et vous les gens de mer qui venez tous les soirs
Sur les ancres rouillées un instant vous asseoir
Vous traînez dans la nuit, parfois jusqu'au matin,
Mais vous ne dites rien sur l'âme des marins.

Et moi, pauvre paumé, j'ai passé mon caban
J'interroge le ciel, j'interroge le vent,
Si je fais la bamboche en chantant des refrains,
Je ne sais pas prier pour l'âme des marins.

































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